« Hitting the apex », ou « toucher le vibreur » Voici la bande-annonce d’un film de Mark Neale qui sortira en salle le 2 septembre au Royaume-Uni. C’est du gros calibre.
En DVD, Blu-Ray et numérique à partir du 7 septembre.
Record du tour au Circuit Carole en 59''462 pour le GMT 94 Par Communiqué de presse le 15/07/2013 14:01
Trente
ans que l’on attendait ça. Quel pilote, quel spectateur, quel officiel
de course ne s’est jamais posé la question : »descendra t’on un jour
sous la minute à « Carole » ? Seul circuit français entièrement dédié à
la moto, le tracé parisien accueille les motards de tous les horizons. Beaucoup
de pilotes y ont débuté. Records après records, courses après courses,
les chronos n’ont cessé d’évoluer jusqu’au début des années 90. Depuis,
nombreuses ont été les tentatives pour tenter de descendre sous la
minute. David Checa (Yamaha R1 Michelin GMT 94) est devenu aujourd’hui
le premier pilote à l’avoir réalisé en 59’’462. Il inscrit son nom sur
les tablettes d’un circuit emblématique par son accessibilité et sa
vocation tant sociale que sportive.
Christophe Guyot : « Ce nouveau
temps de référence réalisé avec le concours de la FFM et de ses
chronométreurs officiels concrétise le rêve de nombreux pilotes et
motards. David Checa pourra être fier d’avoir été le premier à atteindre
cet objectif. Je voudrais le remercier ainsi que mon équipe, Michelin
et l’ensemble de mes partenaires pour cette performance qui restera l’un
des moments forts de notre histoire ».
David Checa : « Je suis très
heureux pour Christophe et pour toute l’équipe. Carole est un symbole en
France. J’adore le circuit. Notre Yamaha R1 était parfaite. Puissance
en ligne droite, agilité en courbes et mes pneus de course Michelin sont
les atouts qui m’ont permis d’aller jusqu’à 59’’90. Ensuite, c’est
Michelin qui a fait le reste. Je suis content parce que j’ai réussi à
rouler plus vite avec les pneus de qualifications qu’avec les pneus de
course que je préfère d’habitude. »
Roland Bernard (Responsable d’exploitation du circuit Carole) : « Ce
nouveau record vient apporter un nouveau souffle à un circuit que la
FFM a pour ambition de moderniser tout en conservant son tracé et le
sens de son action originelle en direction des motards. J’ai été ravi
d’assister à l’exploit réalisé par David Checa et le GMT 94. Ce moment
restera gravé dans nos mémoires. »
Alexandre Kowalski (Yamaha Motor France) : « Nous
sommes très fiers de cet exploit réalisé par David Checa avec sa Yamaha
R1 équipée de pneus Michelin et toutes les personnes qui ont contribué à
l’établissement de ce record. Le chrono de 59’’462 vient clôturer les
nombreuses tentatives menées pour descendre sous cette barre symbolique
de 1’00’’00. Je suis persuadé que Yamaha France, la FFM et le circuit
Carole que nous soutenons, écriront encore de belles pages sur ce tracé
cher à de nombreux motards et pilotes ».
Par Communiqué de presse le 24/06/2013 05:46 Le
23 Juin 2013, le record du tour est tombé. David Checa au guidon de la
Yamaha R1 Michelin du GMT 94 s’est offert un chrono de 1’00’’289.
Pourtant les conditions météo n’étaient pas favorables. Les gouttelettes
de pluie n’ont jamais quitté un ciel chargé de nuages. David
Checa décidait de rouler malgré tout. Après 30 minutes de roulage en
pneus de course, et des chronos proches de 1’00’’5, il s’arrêtait une
dernière fois pour passer un pneu tendre. A peine reparti, les
gouttelettes d’eau se sont fait un peu plus denses. David produisait
cependant l’effort pour s’emparer du record du tour.
David Checa : « Je suis très
heureux. Bien sûr que j’aurais aimé passer sous la minute. C’était à
notre portée. Mais nous avons rempli notre objectif et cela me fait
plaisir pour le team, pour Michelin et pour Christophe à qui ce projet
tenait à cœur ».
Christophe Guyot : « David Checa
est un sacré pilote. Quelle énergie. Combien n’auraient pas pris la
piste dans ces conditions ? David n’abandonne jamais. Il donne tout. 10
ans que cela dure et pourtant les émotions qu’il apporte sont toujours
plus fortes. Un grand merci également à Michelin sans qui cette
performance n’aurait pas été possible ».
8h30-8h45 Trophée de France Roadster Cup 600 Essais qualificatifs 1 15 min 8h50-9h05 Promotion Cup 600 Essais qualificatifs 1 15 min 9h10-9h25 Twin Cup Essais qualificatifs 1 15 min 9h35-9h50 Promotion Cup 1000 Essais qualificatifs 1 15 min 9h55-10h10 Challenge des Monos Essais qualificatifs 1 15 min 10h15-10h30 Endurance Racing Twin brassard Bleu Essais qualificatifs 1 15 min 10h40-10h55 Challenge Protwin Essais qualificatifs 1 15 min 11h00-11h15 Endurance Racing Twin brassard Blanc Essais qualificatifs 1 15 min 11h20-11h40 Trophée de France Roadster Cup 600 Essais qualificatifs 2 20 min 11h50-12h10 Promotion Cup 600 Essais qualificatifs 2 20 min 12h15-12h35 Twin Cup Essais qualificatifs 2 20 min 12h40-13h00 Promotion Cup 1000 Essais qualificatifs 2 20 min 14h00-14h20 Challenge des Monos Essais qualificatifs 2 20 min 14h25-14h45 Endurance Racing Twin brassard Bleu Essais qualificatifs 2 20 min 14h50-15h10 Challenge Protwin Essais qualificatifs 2 20 min 15h15-15h35 Endurance Racing Twin brassard Blanc Essais qualificatifs 2 20 min 15h50 Trophée de France Roadster Cup 600 Course vitesse 20 tours 16h30 Promotion Cup 600 Course vitesse 20 tours 17h15 Promotion Cup 1000 Course vitesse 20 tours 18h00 Twin cup Course longue 1h 20h00 Brieifing Obligatoire
Dimanche 26 septembre 2010
8h30 Endurance Racing Twin Endurance 3h30 12h20 Challenge des Monos Course 21 tours 14h00 Challenge Protwin Course 21 tours 14h45 Trophée de France Roadster Cup 600 Course longue 1h 16h00 Twin Cup Course vitesse 20 tours 16h45 Promotion Cup 600 Course longue 1h 18h00 Promotion Cup 1000 Course longue 1h
A partir du moment où
vous mettez les roues sur un circuit, il faut vous faire à l’idée de
partager la piste. Rouler en paquet peut faire perdre les moyens de
certains, mais à part sur un tour de « Superpole », il faudra toujours
composer avec les autres, que ce soit en course ou en essais. L’idéal
est de se servir de vos adversaires sur la piste pour progresser encore,
que ce soit pour signer un chrono, ou pour gagner des places. « Lièvres »
En Grands Prix, vous voyez souvent les pilotes attendre de prendre une
roue lors des essais pour signer un tour chrono. Avoir un « lièvre » un
peu plus rapide devant soi permet en effet d’accentuer encore un peu
plus son rythme. Cependant, si en 250 et surtout en 125, prendre une
roue est une habitude courante, dans nos courses nationales cela peut
être un peu moins bien perçu. Du coup, certains se sont habitués à
signer leur chrono tout seul, comme des grands, d’autres font des temps
de qualifications moyens et préfèrent attendre la course et la
motivation de rouler en paquet.
« Je t’ai pourri »
Quand vous vous retrouvez en paquet, il ne faut surtout pas rester
sagement derrière le groupe à attendre que tout le monde s’accroche pour
gagner la course. Faut pas rêver, ça arrive très rarement ! Mais vous
pouvez jouer le coup de l’intimidation : légèrement décalé par rapport à
votre trajectoire idéale, vous pouvez rentrer dans une courbe avant le
point de corde, de façon à croiser, à l’accélération, la trajectoire du
pilote qui vous précède, ou tout simplement vous retrouvez à côté de lui
pour lui faire le freinage au virage d’après.
Pour faire un beau freinage, ne vous décalez pas trop du pilote que vous
voulez doubler, mais rasez-le de manière à l’intimider, d’une part,
mais surtout de ne pas vous retrouver dans une partie sale de la piste
et risquer la chute. Placez-vous à côté de lui, et observez où il freine
afin d’attraper vos freins un poil plus tard que lui. Gardez quand même
un œil sur votre repère habituel de freinage, afin de ne pas freiner
trop tard non plus ! En effet, il existe des petits malins qui, sachant
qu’ils vont se faire dépasser aux freins, freinent fort sans redresser
le buste, ou d’autres qui vont freiner trop tard et vont partir à la
chute (on les appelle aussi des kamikazes). Donc, n’oubliez jamais vos
propres repères.
Ça y est, vous avez passé un adversaire. Une fois au point de corde,
réduisez votre vitesse plus que d’habitude : comme vous êtes rentré plus
tard, vous ne pourrez pas sortir aussi vite.
Il faut ralentir afin de bien vous placer pour l’accélération (et cela
bouchonnera le pilote que vous venez de dépasser et qui est toujours
collé à votre slick arrière). Par contre, comme vous vous êtes bien
placé, vous allez pouvoir lui coller quelques mètres à la
réaccélération, afin qu’il ne vous repasse pas au virage suivant.
Dans l’action, il peut arriver de devoir toucher du carénage. Pas
d’affolement : ce n’est pas parce que ça touche un peu que vous allez
partir en tonneau ! Tout en restant fair-play, ne vous laissez pas faire
et écartez toujours un peu les coudes afin de ne pas vous faire
accrocher le frein avant ou le guidon.
Intox
Si vous remontez sur un groupe de pilotes plus lents, vous devez les
doubler le plus rapidement possible. Sinon, vous allez prendre leur
rythme et ne plus pouvoir retrouver votre vitesse. Du coup, le ou les
pilotes plus lents que vous venez de doubler essaieront de vous repasser
: c’est instinctif ! Et comme vous vous êtes mis en situation délicate
pour le doubler, il pourra vous repasser facilement. Si c’est le cas, ne
lâchez rien et repassez-le aussitôt jusqu'à ce que vous ayez eu le
dernier mot. Casser le moral de l’adversaire est primordial. Par contre,
si vous voyez que vous n’arrivez pas à partir et qu’il reste encore pas
mal de tours, restez derrière et respirez un peu : suivre est moins
fatiguant que de mener un groupe. Reprenez des forces pour les derniers
tours, car c’est là qu’il va falloir tout donner ! Concentrez-vous pour
aligner une série de tours rapides. Bravo ! Vous avez gagné la course !
Il est quasiment impossible de faire de
la compétition moto sans, au moins une fois dans votre « carrière »,
avoir tâté du bitume. Certes, la chute est inévitable lorsque vous
recherchez vos limites et celles de votre machine, mais vous pouvez
limiter les dégâts en ayant de bons réflexes.1- Soyez prêts à tomber
!
La chute fait malheureusement partie de ce sport. D’ailleurs, ceux qui
la craignent le plus sont souvent ceux qui ne sont jamais tombés. En
effet, dans la majorité des chutes sur circuit, il n’y a pas de gros
bobos physiques, si ce n’est quelques égratignures et contusions. Grâce à
des équipements racing de plus en plus high-tech et sûrs, la plupart
des pilotes se relève fort heureusement indemne. Une fois votre première
chute essuyée, et si cette dernière est sans conséquences, vous
redouterez d’autant moins les prochaines.
N’ayez pas peur de tomber – cela fait partie du « jeu » - mais
n’abdiquez pas trop vite non plus. Toutes les situations qui vous
semblent désespérées ne le sont pas forcément. Je m’explique… Vous
arrivez très (trop) vite dans un virage et vos yeux exorbités regardent
le bac à graviers qui vous attend. Erreur. Ne quittez jamais des yeux
votre trajectoire et le virage que vous êtes sensés prendre. Même si ça
vous paraît impossible, croyez-y quand même. Vous avez une chance, voire
plus, que ça passe. Tandis que regarder le bac à graviers vous y
entraînera obligatoirement.
Si votre moto part dans un guidonnage de folie, ne paniquez pas :
poussez sur les guidons, en appui sur les jambes, afin d’éviter
l’accentuation du guidonnage.
Si vous vous accrochez avec un pilote, tentez de garder quand même votre
trajectoire. Un coup de carénage ne vous envoie pas obligatoirement en
l’air !
Enfin, en cas de grosse glisse de l’arrière, ne coupez jamais les gaz.
Figez-les et mettez-vous bien en appui sur vos jambes pour éviter le
coup de raquette.
Quoiqu’il en soit restez toujours concentré sur votre pilotage dans les
moments critiques et ne pensez à la chute que lorsque vous êtes vraiment
dans les airs (ou sur l’asphalte !).
2- Les différentes sortes de chutes
En moto, il existe deux sortes de chutes les plus courantes : le
highside et le lowside.
Le « lowside », c’est lorsque vous êtes sur l’angle et que vous perdez
l’avant. C’est en général la moins dangereuse puisque, plein angle, vous
êtes déjà quasiment à terre.
Le high-side est celle qui fait en général le plus mal : l’arrière de la
moto a décroché, puis a raccroché le bitume. Votre moto vous fait alors
un effet catapulte et vous envoie haut dans les airs. Jusque-là, ça va.
Ça va moins quand vous retombez lourdement de tout votre poids sur le
sol ! Les plus chanceux arrivent quand même parfois à retomber à
califourchon sur leur réservoir et éviter la douloureuse rencontre avec
le sol.
3- Comment ne pas transformer une petite chute en quelque chose
de pire ?
Lâchez tout !
Première règle : quand il n’y a plus aucun espoir d’éviter la chute, ne
vous retenez pas à la moto. Elle est plus lourde que vous et son poids
risquerait de vous entraîner encore plus brutalement et plus loin (la
moto finit sa course toujours plus loin que le pilote). D’autre part,
repose-pieds, guidon et aspérités pourraient vous blesser.
Relax !
Ensuite, c’est facile à dire comme ça, mais n’essayez pas de résistez.
Si vous tentez d’arrêter votre glisse avec vos bras et vos jambes, il y a
de forts risques qu’ils soient plus exposés encore (un membre rigide se
cassera plus facilement qu’un membre souple) ou qu’ils servent de pivot
pour vous envoyer une nouvelle fois dans les airs.
N’essayez pas non plus d’amortir la chute avec une seule partie du corps
(poignet, cheville…). Tout votre poids concentré sur cette partie la
brisera automatiquement, alors que si vos fesses, votre dos, vos jambes
etc. servent tous ensemble d’amortissement, ça diffusera et amoindrira
plus probablement l’impact. C’est l’un des secrets des cascadeurs !
Certains pilotes ont aussi le réflexe de croiser leurs bras sur le torse
pour se protéger.
Faites durer le plaisir…
Si c’est une simple glissade, laissez la force centrifuge vous
entraîner… jusqu’à l’arrêt total. En effet, on a parfois l’impression
qu’on ne glisse plus alors que ce n’est pas le cas (votre glissade a
seulement ralenti). Si vous essayez alors de vous relever, il y a de
fortes chances que vous repartiez une nouvelle fois dans un roulé-boulé !
1, 2, 3… Soleil !
Si vous êtes tombé au milieu de la piste, que des machines arrivent sur
vous et que vous n’avez pas le temps de dégager, le meilleur conseil est
de rester sur place et de vous protéger un maximum en vous
recroquevillant. Les pilotes auront plus de chance de vous éviter que si
vous bougez en paniquant, car ils ne peuvent pas deviner dans quelle
direction vous irez. Dès que la voie est libre, par contre,
dépêchez-vous de déguerpir pour vous mettre à l’abri derrière les voies
de sécurité les plus proches.
CONSEILS UTILES
Les commissaires de piste sont là pour la sécurité et dégager la piste
des débris, mais il n’est pas interdit de leur donner un coup de main
pour relever votre moto (si vous n’êtes pas blessé, évidemment). Même
dans les bacs à gravier, il existe un certain savoir-vivre et du
respect.
Si votre moto est tombée au milieu de la piste et que vous n’avez rien,
relevez-la dès que possible : cela peut éviter que de l’huile s’échappe
du moteur, coule sur la piste et contraigne les commissaires à sortir le
drapeau rouge pour nettoyer la piste.
Les plus angoissés ou les plus… consciencieux pourront s’entraîner à
chuter sur un matelas, chez eux, ou dans une salle de gym. Chuter est
aussi un métier qui s’apprend.
Ça y est, vous y êtes : vous allez
enfin prendre votre premier départ de course. Mais comment faire un bon
départ ? Pas d'inquiétude, Bernard Garcia est là pour vous donner ses
précieux conseils.D'abord, vous partez effectuer votre tour de formation. Pensez à
bien faire chauffer vos pneus en accélérant et freinant fort dans les
bouts droits, lorsque la moto est bien droite (attention aux chutes,
certains arrivent à s’en coller une dans le tour de formation ou de
chauffe). Ne vous placez pas trop tôt sur la grille car vos pneus vont
refroidir en attendant que le dernier sur la grille se place. Mais
mettez-vous au point mort le plus tôt possible dans la ligne droite,
afin de laisser refroidir l’embrayage. Vous êtes sur la grille (repérez
bien votre placement avant, afin d’éviter un stress supplémentaire),
mais ce n’est pas encore le départ, vous repartez pour le tour de
chauffe : mêmes instructions que pour le tour de formation, mais ce
coup-ci, prenez en plus vos repères pour le « vrai » départ, notamment
dans le premier virage (vous allez arriver moins fort que d’habitude,
donc freiner plus tard). Replacement sur la grille. Ce coup-ci, on y est
vraiment !
Vous placez bien votre roue avant sur votre emplacement sur la grille,
sans mordre la ligne blanche (attention aux départs volés). Pied droit
par terre, pied gauche sur le repose-pied. Dès que le commissaire devant
vous avec le drapeau rouge sort de la piste, vous enclenchez la
première. Vous visualisez le feu. Lorsque le rouge s’allume, vous faites
monter votre régime moteur à 9 ou 10 000 tr/mn. Freinez bien de l’avant
pour enfoncer la fourche, bras fléchis pour charger l’avant et
anticiper le wheeling. Vous faites « mordre » l’embrayage (toujours en
freinant fort de l’avant pour que la moto n’avance pas). Feu vert !
Lâchez l’embrayage d’un coup (mais gardez deux doigts dessus), gaz en
grand. Quand l’embrayage « colle » et que la moto commence à cabrer,
reprendre un petit peu l’embrayage et le faire cirer, tout en restant
accéléré à fond, pour garder la roue avant à 5 cm du sol maxi. Faites
tirer la 1ère à fond (voire même jusqu’au rupteur) avant de passer la
2e. Comme vous partez d’un départ arrêté dans la ligne droite, vous
allez arriver moins vite que d’habitude dans le premier virage : vous
allez donc freiner plus tard, voire pas du tout s’il s’agit d’une courbe
rapide. Dans ce cas de figure, il est souvent plus profitable de passer
à l’exter, car tout le monde se jette à l’inter. Si le premier virage
est une épingle, attention à l’effet « entonnoir » : on serre les fesses
et on essaye d’aller là où il y a le moins de monde ! Quoi qu’il en
soit, n’hésitez pas à laisser passer 2-3 excités pour éviter
l’accrochage : s’ils rentrent trop forts, ils ressortiront mal du virage
et vous pourrez éventuellement les repasser à la sortie.
MISES EN GARDE & CONSEILS UTILES
Allez voir les départs des courses précédentes (s’il y en a avant la
vôtre !) pour repérer le temps (comptez les secondes) entre le feu rouge
et le feu vert. En général, c’est toujours le même… si le directeur de
course n’est pas un mauvais farceur !
Un bon départ peut faire gagner 1 ou 2 lignes. Mais l’inverse si vous le
loupez. D’où l’importance du départ, par rapport aux qualifications où
vous devrez prendre beaucoup plus de risques pour gagner une seconde et
éventuellement une ligne.
N’ayez crainte, même sur une 1000cc de 180 ch, lâcher l’embrayage en
mettant les gaz à fond, moto arrêtée, ne peut pas causer un retournement
de la moto. Cela la fera juste bondir afin de grappiller des places
facilement ! C'est seulement quand la moto atteint 30-40 km/h et que
l'embrayage commence à « coller », qu’il fait cabrer la moto
progressivement. C’est à ce moment-là qu’on reprend l’embrayage et qu’on
le fait cirer pour atténuer le wheeling.
Pour un départ sous la pluie, partez davantage sur le couple,
c’est-à-dire moins dans les tours afin d’éviter de faire patiner la roue
arrière.
Travaillez vos départs lors des séances d’essais, mais évitez d’en faire
2-3 d’affilée au risque de griller votre embrayage. Faites-en un par
exemple en début de séance, à la sortie des stands (après vous être
assuré que vous ne gênez personne), puis un en fin de séance, après être
passé sous le drapeau à damiers et juste avant de rentrer aux stands
(là aussi après vous être assuré que vous ne gênez personne).
Maintenant, Bernard Garcia vous
explique comment bien négocier une chicane. Les secondes vont encore
tomber !Pour
négocier au mieux une chicane (ou pif-paf), il va falloir passer le
moins de temps possible entre le repère du freinage et l'accélération à
fond. Pour ça, il va falloir allier vitesse et vivacité dans le
changement d'angle !
Prenons par exemple la première chicane à Magny-Cours. Après Adélaïde,
1ère/2e/3e à fond dans le petit bout droit. Placez-vous au raz de la
bande blanche, à gauche de la piste, déplacez vos fesses côté droit,
puis freinez au panneau 100m : écrasez progressivement les freins,
rentrez la 2e en lâchant progressivement l'embrayage, appuyez fort sur
le cale-pied droit pour une mise sur l'angle rapide (à la baraque des
commissaires), lâchez les freins 10-20m avant la corde à droite pour
garder un max de vitesse. Genou sur le vibreur, angle maxi, puis filet
de gaz… Regardez droit devant comme si vous vouliez aller dans la
tribune en face derrière le mur de pneu. Restez appuyer sur le cale-pied
droit, comptez 1 ou 2 secondes après la corde puis ¼ de gaz (ou ½ gaz
pour les 600cc) afin de caler le pneu arrière. Appuyez sur les deux
cale-pieds en même temps afin de déplacer les fesses plus rapidement
côté gauche, en venant caler votre genou droit dans le renfoncement du
réservoir. Figez les gaz, contre-braquez à droite et, en même temps,
appuyez fort sur le cale-pied gauche. Balancez votre torse, coude et
tête sur la gauche en tirant fortement avec le genou droit sur le
réservoir afin de faire bras de levier. Regardez maintenant le point de
corde à gauche : restez ¼ ou mi-gaz dans le changement d'angle, et vous
allez tomber pile à la corde. Regardez ensuite la sortie : appuyez sur
le cale-pied droit pour redresser la moto, puis sur les deux cale-pieds.
¾ puis plein gaz afin de sortir comme "une balle" ! Pfff, trop facile !
MISES EN GARDE & CONSEILS UTILES
Pour vous aider à réduire votre temps de passage de la chicane, prenez
un partiel entre le panneau 100m et le début de la bande verte
extérieure (repère de freinage pour le 180°).
Le truc, c'est d'anticiper le déclenchement de changement d'angle pour
être dans le bon tempo, afin de tomber pile à la corde à gauche. Sur la
roue arrière, la moto est plus lourde à balancer : grâce au jeu des
appuis sur les cale-pieds vous allez être en avance sur le balancement.
L'important est de toujours garder de la vitesse dans le droite, mais
surtout de bien figer les gaz afin de ne pas "croiser les skis" dans le
gauche (mais si tu coupes, t'es mort !) Il y a d'ailleurs des centaines
de chutes dans ce gauche : il suffit de regarder les traces au sol ! Par
contre, comme vous avez bien accéléré entre les deux virages, vous
allez passer avec 5 bornes de mieux dans le gauche (moto lancée donc
moins de risque de high-side) et ça fait 15 km/h plus vite environ avant
le freinage du 180°... Trop fort !
Ça y est, vous avez
suivi nos conseils concernant notre première leçon sur la position de
pilotage sur circuit ? Maintenant, Bernard Garcia vous explique comment
utiliser le regard et des repères visuels pour améliorer vos chronos.Piloter au « feeling » vous
limitera toujours à des chronos moyens et surtout très irréguliers. Vous
devez donc piloter à l'aide de multiples repères placés sur la piste ou
ailleurs. Pour cela, il est très important d'aller faire un ou deux
tours de piste à pieds avant de rouler, afin de noter sur un plan du
circuit tous les repères (une chose que tous les pilotes professionnels
font).
1- Repère de freinage = de plus en plus tard
Si vous êtes rentré comme une « lopette » dans la courbe, ça passera
forcément si vous freinez 2, 5 ou 10 mètres plus tard le tour d'après (à
condition d’arriver à la même vitesse le tour suivant, voir paragraphe
2). Mais pour freiner plus tard, il faut déjà savoir où l'on freine !
Prenons un exemple concret. Sur le circuit de Lédenon, il y a une
passerelle aux ¾ de la ligne droite. Essayez de la visualiser dès que
possible, tout en vous plaçant sur la partie droite de la piste.
Pour les 1000cc* : visualisez la première boîte de chrono en aluminium
placée derrière le muret des stands, 50 m après la passerelle (c’est le
repère de freinage). A ce repère, vous devez attraper progressivement
votre frein avant pour transférer les masses sur l’avant. Visualisez
ensuite les trois petits cônes verts placés sous le commissaire de
sortie des stands (c'est le repère de déclenchement du virage). Vous
écrasez alors bien le frein avant, tout en descendant 1 ou 2 rapports
(en fonction de la machine et de la démultiplication) et en relâchant
progressivement l'embrayage (contrôle du frein moteur, du dribble,
etc.). 10 mètres avant les cônes verts, appuyez fort sur le repose-pied
intérieur et visualisez en même temps le repère au sol du lâché de
frein. 10m avant, regardez le cône vert du point de corde, tout en
relâchant le frein avant. 10m avant le point de corde, regardez le cône
rouge extérieur, etc. etc. Vous avez compris : il faut toujours être en
avance du regard d’un repère à l’autre : cela vous permettra de ne pas
voir le film en accéléré !
Sur d'autres circuits du style Magny Cours, Paul Ricard, Le Mans, etc.,
des panneaux 200m, 100m, 50m sont placés en bord de piste. Ils ne sont
pas là pour la déco : vous pouvez vous en servir comme repères de
freinage !
*Pour les 600cc / 250cc : prenez les freins à la deuxième boîte en
aluminium derrière le muret. Pour les 125cc, ça passe à fond ! Vous
n'avez qu'à déclencher votre virage aux trois cônes verts, poignée de
gaz soudée à fond ! Enfin… allez-y progressivement quand même !
2- Repère d'accélération = de plus en plus tôt
Une fois sur l’angle maxi (rappelez-vous : sans frein, sans gaz, ça
passe !), vous devez garder une bonne vitesse de passage en courbe pour «
caler » les pneus, c'est-à-dire pour déformer la carcasse de ceux-ci
afin d'avoir le plus de surface de gomme au sol possible et donc une
meilleure adhérence (à condition d’avoir les pneus à bonne température).
Pour sortir du virage le plus fort possible et tester l’adhérence du
pneu arrière, il va donc falloir réaccélérer par étape (filet de gaz, ¼
de gaz, mi-gaz, ¾ de gaz, plein gaz), en prenant à nouveau des repères :
une tâche noire sur le bitume, la trace laissée par un repose-pied,
etc. S’il n'y a rien au sol, comptez les vibreurs bi-tons, ou déclenchez
un chrono mental (voir conseils utiles).
Avant le point de corde, vous devez visualiser le repère pour le filet
de gaz, puis passer le point de corde avec le filet, tout en visualisant
le repère du ¼ de gaz. Appuyez sur le repose-pied extérieur pour
redresser la moto puis mettre ¼ de gaz, regardez loin la fin du vibreur
et le repère du ½ gaz en même temps. ½ gaz : ça commence à glisser, je
ne coupe pas (je fige un instant la poignée, tout en contre-braquant
légèrement, jusqu’à ce que la moto se remette en ligne). ¾ de gaz, puis
gaz en grand : la moto se tord, se lève encore sur l'angle, je la serre
entre les jambes, bien en appui sur les repose-pieds, je monte sur le
vibreur, la moto guidonne un peu, je pousse sur les bracelets, rupteur,
je monte un rapport… Je me retourne pour voir la trace noire : Waou !
Ça y est ! Je suis un pilote ! (Calme-toi Bernard, ndr)
Vous voyez que c'est du boulot quand même, surtout que nous avons vu un
seul virage sur une quinzaine comprenant un tour de circuit. Commencez
donc à y penser et à l’appliquer progressivement. C'est la seule manière
pour progresser, en sachant que le tour parfait est celui où vous êtes
passé pas trop mal dans tous les virages. Ça ne sert à rien de faire le
fou dans 1 ou 2 virages, pour se traîner ensuite sur le reste du
circuit. L'important est de progresser à chaque sortie, et surtout de se
faire plaisir !
MISES EN GARDE & CONSEILS UTILES :
1- S'il n'y a vraiment pas de repère au sol, vous pouvez par exemple
déclencher un chrono dans la tête : à partir du point de corde, comptez «
1-2-3 », puis ¼ de gaz « 4-5-6 », puis ½ gaz, etc. Même si c'est
approximatif, c'est mieux que rien !
2- Essayez de prendre des repères fixes. Les vibreurs sont de très bons
repères (le début, le milieu, la fin). Evitez les ombres, les
commissaires, les photographes, les chats noirs... On peut avoir des
surprises !
3- Quand vous commencez à faire des temps, les tours se font quasiment
au ralenti (rythme cardiaque à 40'). Repère après repère, vous êtes en
avance sur le tempo. Pour cela, vous devez être bien concentré… Mais ce
sera une autre leçon !
Adopter la bonne position de pilotage
est le b.a. ba de vos premiers tours de piste. Bernard Garcia, ex-pilote
en GP 500 et aujourd’hui moniteur breveté d’état pour l'école de
pilotage 4G, vous
donne ses meilleurs conseils pour adopter la position idéale.1- La position en
ligne droite = recherche de vitesse
Pointes des pieds bien calées sur les repose-pieds, vous devez vous
cacher au mieux derrière la bulle, afin de favoriser l’aérodynamisme de
votre équipage, c’est-à-dire vous et votre moto. La mentonnière du
casque touche quasiment le réservoir, les bras sont pliés et collés au
réservoir, tout comme les jambes. Coudes et genoux se touchent
quasiment. Vos fesses sont posées loin au fond de la selle, voir sur le
dosseret de selle pour les plus grands. Le regard, toujours très
important, porte le plus loin possible.
2- La position au freinage = freiner tard, fort et efficacement
Encore en position de recherche de vitesse maxi, vous commencez à
décaler votre fesse côté intérieur du virage qui arrive. Vous pouvez
commencer à utiliser le frein arrière pour baisser l’assiette de la
moto, tout en accélérant toujours à fond. A votre point de repère de
freinage, vous coupez les gaz et en même temps que vous saisissez
progressivement le frein avant (à 2 ou 4 doigts) pour faire basculer le
transfert de masse, vous vous redressez en poussant sur vos bras, tout
en ouvrant le genou côté intérieur du virage : cela provoque un effet
aérofrein qui vous permet de ralentir encore plus la machine et de
commencer à l’inscrire dans le virage. Vos appuis sur les repose-pieds
sont égaux. Tout en freinant de l’avant, vous débrayez à deux doigts
pour descendre un par un les rapports, en mettant un petit coup de gaz à
chaque fois (la paume de la main droite met les coups de gaz, tandis
que vous maintenez toujours fort le frein avant avec 2 ou 4 doigts).
Relâchez progressivement l’embrayage (en 2 ou 3 fois pour contrôler le
frein moteur et le dribble de la roue arrière) jusqu’à la mise sur
l’angle, puis progressivement le frein avant. On a complètement relâché
le frein avant quand le genou se pose par terre. Et on ne retouche plus
au frein avant, quoi qu’il arrive, tant qu’on est sur l’angle maxi !
C’est alors éventuellement le frein arrière qui prend le relais si vous
deviez rattraper le point de corde. On ne réaccélère pas non plus pour
recouper après.
3- La position en virage = trouver le meilleur compromis entre
angle et vitesse
Pointes des pieds bien calées sur le bout des repose-pieds, vous
déclenchez votre virage en appuyant sur le repose-pied intérieur (du
point de corde jusqu’au filet de gaz, les appuis sur les repose-pieds
sont égaux). Vous êtes assis à environ 10 cm du réservoir afin d’avoir
une meilleure liberté de mouvement (ceux qui ont du mal à ne pas rester
coller au réservoir peuvent rajouter une mousse). La fesse côté
intérieur du virage doit être complètement sortie de la selle (pour
repère : la raie des fesses est positionnée sur le rebord de la selle).
Le genou est ouvert et va chercher l’asphalte, le bras intérieur est
fléchi et ouvert. Le bras extérieur est quasiment tendu et collé au
réservoir, tout comme le genou extérieur, également collé dans le
renfoncement du réservoir et qui aide, en tirant, à faire tourner la
moto. Les épaules restent droites. La tête et le regard sont positionnés
de façon à voir le plus loin possible le prochain repère (point de
sortie du virage, de réaccélération, etc.). Côté mains, vous pouvez
garder un doigt sur l’embrayage pour gérer le frein moteur au
rétrogradage ou pour pallier à un éventuel serrage moteur pour les
adeptes du 2-temps. Dans les virages à gauche (à moins d’avoir le frein
arrière au pouce gauche), vous pouvez éventuellement poser le talon du
pied extérieur sur le repose-pied afin de pouvoir utiliser le frein
arrière pour ramener la moto au point de corde, si nécessaire. Quoi
qu’il en soit, on relâche le frein arrière quand on commence à
réaccélérer (filet de gaz). On appuie alors davantage sur le repose-pied
extérieur pour aider la moto à se relever, tout en ouvrant ¼ de gaz (on
peut aussi éventuellement appuyer sur le repose-pied intérieur pour
déclencher la glisse tout en contre-braquant légèrement). Comme on
appuie fort sur les repose-pieds, les fesses ne sont alors quasiment
plus en contact avec la selle. En centralisant les masses plus bas,
l’avantage est qu’on évite le highside (l’effet catapulte) si la roue
arrière décroche puis raccroche. La réaccélération est un compromis
entre les appuis sur les repose-pieds et la remise des gaz progressive,
découpée en 5 phases : filet de gaz, ¼ de gaz, mi-gaz, ¾ de gaz, plein
gaz (et si vous ne souhaitez pas connaître ce fameux highside, évitez de
couper les gaz sur une phase de réaccélération : en cas de glisse trop
importante, figez la poignée en redressant un peu la moto, jusqu’à ce
que la moto se remette en ligne). Restez déhanché jusqu’à la sortie du
virage : on ne se replace dans la bulle que lorsque la moto est
complètement redressée.
MISES EN GARDE & CONSEILS UTILES :
1- Quand on freine, on freine. Quand on accélère, on accélère.
2- Penser à bien s’oxygéner avant de monter sur la moto, puis à bien
respirer dans le moindre bout droit.
3- Une fois sur l’angle maxi en virage, sans frein et sans gaz, on ne
peut pas tomber.
4- Ne regardez jamais le bac à graviers, mais toujours là où vous
voulez/devez aller, même si vous pensez que ça ne va pas passer. Ça
passe souvent, croyez-nous !
5- Ne jamais se retourner : concentrez-vous à rouler vite et bien,
c’est là qu’on gêne le moins !
6- Pensez à prendre un maximum de repères (si possible en effectuant
un tour de circuit à pieds) : repère de freinage, de déclenchement de
virage, de point de corde, etc. Et comptez les vitesses, de manière à
toujours rentrer sur le même rapport dans les mêmes virages.
Vendredi 7 mai 2010 9h00-13h00 14h00-18h00 Essais Libres 9h00-12h30 14h00-19h00 Contrôles Administratifs et Techniques Essais libre 9H00-9H20 Twin Cup 20 min 9H25-9H45 Trophée de France Roadster Cup 600 20 min 9H50-10H10 Promotion Cup 600 20 min 10H15-10H35 Promotion Cup 1000 20 min 10H40-11H00 Challenge des Monos 20 min 11H05-11H25 Classic 17 20 min 11H30-11H50 Twin Cup 20 min 11H55-12H15 Trophée de France Roadster Cup 600 20 min 12H20-12H40 Promotion Cup 600 20 min 13h55-14h15 Promotion Cup 1000 20 min 14h20-14h40 Challenge des Monos 20 min 14h45-15h05 Twin Cup 20 min 15h10-15h30 Trophée de France Roadster Cup 600 20 min 15h35-15h55 Promotion Cup 600 20 min 16h00-16h20 Promotion Cup 1000 20 min 16h25-16h45 Classic 17 20 min 16h50-17h10 Challenge des Monos 20 min 17h15-17h35 Twin Cup + Trophée de France Roadster Cup 600 20 min 17h40-18h00 Promotion Cup 600 + Promotion Cup 1000 20 min
Samedi 8 mai 2010 8h30-8h45 Trophée de France Roadster Cup 600 Essai qualificatif 1 15 min 8h50-9h05 Twin Cup Essai qualificatif 1 15 min 9h10-9h25 Promotion Cup série 600 Essai qualificatif 1 15 min 9h35-9h50 Promotion Cup série 1000 Essai qualificatif 1 15 min 9h55-10h10 Classic 17 Essai qualificatif 1 15 min 10h15-10h35 Challenge des Monos série 1 Essai qualificatif 1 20 min 10h45-11h05 Challenge des Monos série 2 Essai qualificatif 1 20 min 11h10-11h30 Trophée de France Roadster Cup 600 Essai qualificatif 2 20 min 11h35-11h55 Twin Cup Essai qualificatif 2 20 min 12h05-12h25 Promotion Cup série 600 Essai qualificatif 2 20 min 12h30-12h50 Promotion Cup série 1000 Essai qualificatif 2 20 min 13h50-14h10 Classic 17 Essai qualificatif 2 20 min 14h15-14h35 Challenge des Monos série 1 Essai qualificatif 2 20 min 14h40-15h00 Challenge des Monos série 2 Essai qualificatif 2 20 min 15h20 Trophée de France Roadster Cup 600 Course vitesse 16 tours 16h05 Twin Cup Course vitesse 16 tours 16h50 Promotion Cup Finale 600 Course vitesse 16 tours 17h35 Promotion Cup finale 1000 Course vitesse 16 tours 18h20 Classic 17 Course 1 15 tours
Dimanche 9 mai 2010 9h30 Twin Cup Course longue 1h 10h50 Promotion Cup finale 600 Course longue 1h 12h10 Challenge des Monos Finale B Course 2 15 tours 14h00 Classic 17 Course 15 tours 14h50 Trophée de France Roadster Cup 600 Course longue 1h 16h10 Promotion Cup Finale 1000 Course longue 1 h 17h30 Challenge des Monos Finale A Course 15 tours
Après bien des péripéties avec le camion (il a enfin été réparé le jour J, c'est dire...), j'ai donc pu prendre la route tranquillement. Mais...au bout de 50km de route, les ennuis ont commencé : gros boum dans le moteur au moment de dépasser un camion + perte immédiate de puissance !!!
Je me gare donc sur une aire de repos et, comme le camion sert aussi d'atelier, je me mets à réparer ! Résultat : 2 durites du turbo s'étaient démanchées... Réparation… Puis, reprise de la route et fin du périple tranquillou. Arrivée à Bresse : 16h.
Et là, bonheur et joie ; le circuit est réservé par des Ferraristes. Nous n'aurons droit d'entrer sur le circuit qu'après 18h30 !
Ce soir, au programme :
- monter tout - me faire ramener par mon coéquipier pour un repas chaud. - se reposer, car demain, ce sont les essais libres.
Vendredi 04 avril 2008
Tout d'abord, sachez que votre humble serviteur pilote avec un septuple champion du monde, j'ai nommé... Michaël SCHUMACHER !!!!! Et il a une bête de course (triumph 675 TRES TRES BIEN préparé). Et il pilote bien, propre et fluide... Heureusement, il ne courra pas avec nous ; c'est juste pour le plaisir... et sachez également qu'à chaque arrêt au stand, il a 5 mécanos pour tout faire. On en est loin...
Autrement, journée très moyenne pour moi. Y'a plein de virages et j'y comprends que dalle !!! Bref, je suis à la rue. Je pense quand même être qualifié en finale B et je n'aime pas le circuit !
Pour le CT et le contrôle administratif, tout est OK et on.. croise les doigts.. pour le beau temps ! mais là non plus, c'est pô gagné...
Samedi 05 avril 2008
Je suis hyper-méga énervé !!!
Ce matin, qualifications dans la douleur car je suis 56ème sur 80 pilotes. Quant à Gexouille (mon coéquipier), il se hisse à la 12ème place. Donc, pour mon co-équipier, final A ; pour moi, finale B.
Mise en place de la grille... moi, en 5ème ligne... Le départ est donné et, comme d'hab.', je me... bip... donc j'amorce ma remontée ! Après avoir doublé quelques pilotes, je fais un tout droit et vais jardiner le gazon du circuit... MAIS SANS TOMBER !!! Et je repars, donc, en dernière position. Le tour suivant drapeau rouge et donc, arrêt de la course !
Là, commence un flou artistique au niveau des commissaires de piste. Certains annoncent la fin de la course, d'autres de nous repositionner en pré grille. Pour, finalement, annoncer qu'on repart pour une course de 5 tours ! Repositionnement, sauf moi (vous saurez pourquoi), des pilotes.
Pourquoi, donc ? Parce que, durant au 2ème tour, mon guidon droit c’était desserré. Ca commençait donc à devenir dangereux... En pré grille (attente des 5 tours, je vous rappelle), j'appelle mon team pour m'aider à réparer. Or, ce droit d'accès pour réparation est refusé par lesdits commissaires ! Ils veulent que j'aille au tas ou quoi ??? Finalement, c'est resserré et obtiens finalement une place en 6ème ligne.
On repart pour un tour de formation avec procédure de départ simplifiée (départ au feu, directement) et là...oh scandale… le vert est mis et il reste un commissaire de piste.. au milieu de la piste !!!
Attente du départ du commissaire de piste de LA piste pour, enfin, prendre le départ !
Je ferai, après, une équerre et finirai finalement 21ème ! A l'issue de la course, je vais pour poser réclamation concernant le départ (enfin, le commissaire sur la piste). Il m'est alors demandé une lettre + chèque de 75€, réclamation qui sera refusée (dixit l'organisation), de toute façon !
Pour la petite histoire, mon co-équipier, se qualifie derrière M. SCHUMACHER et LEBIHAN, tous 2 champions du monde. Ca va faire beau sur la fiche de résultats !!!! M. SCHUMACHER s'est finalement « envolé » et a percuté un autre pilote, au premier tour de course PromoCup. Du coup, il a pris le départ d'une autre course (RoadsterCup). Il ne finira pas la course car bien qu’en tête il nous a gratifié d’une chute ... Vexé, il est reparti en hélico à Genève !
Maintenant, grosse partie mécanique et il pleut !
Dimanche 06 avril 2008
Debout depuis 5h00 du mat j’ai une pêche d’enfer avec une envie de « tous les bouffer », en résumé j’ai hâte de rentrer en piste.
La finale B a lieu a 8h30, il est 7h30 il fait 4°C et il ne plut plus mais la piste est humide, que faire, pneu pluie ou pas ? Je décide de partir en « sec » et là ni une ni deux mon équipe me monte les pneus pluie, bin oui ils savent que je me plante toujours dans le choix des gommes, donc ils inversent mes décisions ! Nous verrons plus tard qu’ils ont fait le bon choix pour moi.
Je me retrouve donc en pré grille toujours à la 21 place sur la grille. Je regarde un peu les choix de pneus (la piste est toujours humide) et il y a de tout, du slick, du pluie avant et sec derrière, du tout pluie, enfin bref tout le monde est dans le flou pour le choix des gommes.
Tour de formation, tour de chauffe puis procédure de départ (toujours sur le mouillé).
Vert … et là je réussit mon départ (pour une fois) et vire 6 ou 7 à l’intérieurdans le virage B.BONHUIL, beaucoup me font l’exter mais je les reprends tout de suite dans le droit suivant.
Je suis a l’attaque tout de suite, mes pneus pluies vont super bien et comme il pleuviote c’est impeccable, mon team a fait le bon choix pour moi, je suis panneauté 7 puis 5 puis 4… après 10/12 tours je vois un « BOX » et persuadé qu’il est pour moi je rentre … sauf qu’il n’était pas pour moi ! Peu importe mon team (toujours prêt) m’assure un ravitaillement impeccable en un temps record, je repart 12 … au bout de quarante minute je suis 5 et reçoit des consignes depuis les stands de calmer le jeu, en fait le pilote devant a un tour d’avance et il est donc inutile d’aller le chercher … finalement sur la feuille de résultat je suis quatrième.
Mon coéquipier (gexouille) en finale A nous fera une course de folie pour finir cinquième …
Nous fêtons ces beaux résultats et surtout le fait d’être tous les 2 debout, nous avions fini la saison 2007 prématurément en nous cassant chacun une clavicule, je vous laisse donc imaginer « l’angoisse » de la reprise.
Un grand merci a mes partenaires sans qui l’aventure ne serait pas possible :
CANADIAN Motorcycle Oil, FMP (Franck Moto Passion), SIFAM et GT MEAUX 77
Première course, samedi 7 juillet, 15 h 55, 17 tours Ce weekend de courses s'ouvre sur la Promotion Cup, version vitesse. Le soleil est au rendez-vous ce samedi pour le plus grand bonheur des pilotes qui s'attaquent à l'asphalte du Circuit Carole en toute sérénité. A la suite des essais qui ont eu lieu plus tôt dans la journée, on retrouve Richard Fontaine et sa GSX-R 1000 en pôle position avec 1 : 04.141 secondes, suivi de Jouve et sa R1, Laurent et Danet, tous deux en GSX-R 1000. C'est parti pour dix-sept tours de course. Dès le premier tour, Fontaine s'échappe, creusant l'écart un peu plus chaque tour, il réalisera d'ailleurs le meilleur temps : 1 : 05.052 secondes. Derrière lui, après trois tours de course, le podium est établi. La seconde marche du podium reviendra donc à Wormser, Jouve est troisième devant Chauveau et Laurent. Deuxième au classement des 600, Rouquairol(#38) chute avec sa ZX-6R dans le dernier virage avant l'arrivée. Il se redresse, relève sa moto et la pousse en courant jusqu'à la ligne d'arrivée et termine quatrième au classement des 600. Le tout avec une clavicule cassée ! Une belle illustration du slogan attitré des W.E.R.C : « Pire que la défaite, l'abandon ... »
Deuxième course, dimanche 8 juillet, 14 h, 1 heure Le temps est plus maussade mais cela n'empêche pas les pilotes de prendre un super départ avec comme à la première course Fontaine en tête avec dans sa roue Laurent, Jouve et Wormser qui sont décidés à ne pas se laisser faire. Au deuxième tour, Jouve passe Laurent et dans un même temps, Chauveau récupère la cinquième place à Akroum. Au tour suivant, Wormser remonte sur Laurent prenant ainsi la troisième place. Tandis que le trio de tête reste immuable pendant près de 23 tours, Wormser et Laurent luttent pour la quatrième place. A la 31ème minute, Fontaine qui avait jusque là fait un sans faute rentre au stand à cause d'un problème moteur et abandonne. C'est donc Jouve qui gagne cette deuxième course devant Wormser et Mathié (#10). Cette victoire lui permet de prendre la tête du championnat à trois points de Fontaine qui ne se laissera sans doute pas faire lors du prochain rendez-vous en septembre...
J'ai laissé le communiqué tel qu'il est sur le net mais juste pour la précision, je finis deuxième de la catégorie 600 et me retrouve le 7 juillet au soir quatrième du classement 600 ... et aujourd'hui j'ai encore perdu une place au classement ... je suis cinquième
Quant au slogan WERC, la bonne version c'est : "Pire que la défaite, l'abandon ..."